Woaaaaaaaaaaaaaaahhhhh! T'es le champion des jeux d'ombres. On voit des crevasses, des ponts, des rivières et des nuages, sur ces murs! On voit aussi des marées basses, des brûlures, de la suie, des villes vues du ciel en mauve et vert, les reflets d'une pleine lune et la profondeur des puits. On dirait le décors d'un film.
À les regarder de nouveau, je vois autre chose: le corps d'un immense tronc d'arbre devant une fenêtre qui cache des secrets, comme pour en garder l'intimité, la faire oublier. Le mouvement d'un paletot qui bat au vent pendant qu'un homme marche à grandes enjambées sur un muret en face, dans le vent frais des pluies d'automne. Mouvements éthérés. Une voix de femme qui crie, derrière la grille d'aération, le corps pris derrière dans un espace restreint. Des taches de vieillesse comme des cicatrices sur la brique pâle, les feuilles froissées sur le sol graveleux. J'adore. Ma tête décolle. Tu me fais toujours voir autre chose.
4 commentaires:
Woaaaaaaaaaaaaaaahhhhh!
T'es le champion des jeux d'ombres. On voit des crevasses, des ponts, des rivières et des nuages, sur ces murs! On voit aussi des marées basses, des brûlures, de la suie, des villes vues du ciel en mauve et vert, les reflets d'une pleine lune et la profondeur des puits.
On dirait le décors d'un film.
Clap ! Clap ! Clap !
À les regarder de nouveau, je vois autre chose:
le corps d'un immense tronc d'arbre devant une fenêtre qui cache des secrets, comme pour en garder l'intimité, la faire oublier. Le mouvement d'un paletot qui bat au vent pendant qu'un homme marche à grandes enjambées sur un muret en face, dans le vent frais des pluies d'automne. Mouvements éthérés. Une voix de femme qui crie, derrière la grille d'aération, le corps pris derrière dans un espace restreint. Des taches de vieillesse comme des cicatrices sur la brique pâle, les feuilles froissées sur le sol graveleux. J'adore. Ma tête décolle. Tu me fais toujours voir autre chose.
Wow, merci Miléna.
Et moi qui ne voyait que les pixels...
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