Il était une fois sur Deslauriers lu bunker d'un mec triste en ménage qui s'y réfugie le jour pour y travailler de vieux bolides et du coup se sauver de cette affreuse mégère qu'il a pris comme épouse en 1957. L'achat du bunker s'est fait en Août pendant une canicule terrible, peu de temps après son mariage avec Laurette. Ti-Jules ne savait pas à l'époque que l'achat de ce vieux garage serait son meilleur investissement à vie.
Entre me les inventer et te les raconter y'a quand même une marge, je risque pas de briser l'histoire que toi t'as vu en appuyant sur le bouton de ton appareil?
Je continuerais bìen de jaser, mais c'est pas un chatt room ici, je ne voudrais pas abuser. Sauf que en regardant le 140, j'ai l'impresssion de voir un casque de pompier, fallait que je te le dises!
Le style de Gom... Selon moi les paysages qui t'inspirent pour les photos c'est l'ordinaire très ordinaire de la ville et comme je te le disais l'autre jour, en quelque sorte l'envers du décor officiel. Toute ville recèle de ce type de paysage à profusion. Et ces paysages nous disent quelque chose sur la ville, sur notre société. Et je crois oui que ce sont des paysages qui nous parlent dans tout leur ordinaire plutôt môche. Ça me fait penser à cette phrase que j'ai écris il y a longtemps: "toute ville a besoin d'espaces secrets et d'ombre pour être sexy et poétique, l'utopie parfaite dégage trop de lumière."
Ouais. Les endroits où se trament ce qu'on cache de soi. Derrière les murs, il arrive tout ce qu'on tait. Tes photos sont la façade de l'intimité. Chacun voit ce qu'il veut, en somme, et l'imagination prend toute la place.
Si j'avais voulu prendre quelque chose de vraiment moche, j'aurais pris la bâtisse juste à coté du garage. Un immense siège social d'une compagnie de guenilles très moche que je ne nommerais pas, appelons là Parasuco tiens. Une horreur sans nom. Baroque, presque, si le baroque permettait l'usage du toc et des artifices d'aluminium de Saint Léonard.
15 commentaires:
Il était une fois sur Deslauriers lu bunker d'un mec triste en ménage qui s'y réfugie le jour pour y travailler de vieux bolides et du coup se sauver de cette affreuse mégère qu'il a pris comme épouse en 1957. L'achat du bunker s'est fait en Août pendant une canicule terrible, peu de temps après son mariage avec Laurette. Ti-Jules ne savait pas à l'époque que l'achat de ce vieux garage serait son meilleur investissement à vie.
Dire que j'hésitais à afficher cette photo sans texte!
Elle pourrait en avoir mille!
Bah oui, puique j'en ai encore d'autres dedans ma tête!
N'hésite jamais à publier quoi que ce soit et demande moi de me taire si tu préfère que ton image parle d'elle même.
Imagine tu vraiment que je pourrais dire à quelqu'un de se taire si j'aime pas sa vision de ma photo?
Jamais!
Ça fait dix ans que c'est ce que j'essaie de faire, que les gens s'inventent leur propre histoire en regardant mes photos.
Amusons nous, stie!
Assez le pognage de tête!
Pognage de tête?? c'est dépassé l'heure est au pognage de cul!
Entre me les inventer et te les raconter y'a quand même une marge, je risque pas de briser l'histoire que toi t'as vu en appuyant sur le bouton de ton appareil?
Moi j'ai vu un garage cool, je l'ai pris en photo.
Le reste ne m'appartient plus.
Je continuerais bìen de jaser, mais c'est pas un chatt room ici, je ne voudrais pas abuser. Sauf que en regardant le 140, j'ai l'impresssion de voir un casque de pompier, fallait que je te le dises!
Outch. Joli voisinage !
Le style de Gom... Selon moi les paysages qui t'inspirent pour les photos c'est l'ordinaire très ordinaire de la ville et comme je te le disais l'autre jour, en quelque sorte l'envers du décor officiel. Toute ville recèle de ce type de paysage à profusion. Et ces paysages nous disent quelque chose sur la ville, sur notre société. Et je crois oui que ce sont des paysages qui nous parlent dans tout leur ordinaire plutôt môche. Ça me fait penser à cette phrase que j'ai écris il y a longtemps: "toute ville a besoin d'espaces secrets et d'ombre pour être sexy et poétique, l'utopie parfaite dégage trop de lumière."
Ouais. Les endroits où se trament ce qu'on cache de soi. Derrière les murs, il arrive tout ce qu'on tait. Tes photos sont la façade de l'intimité. Chacun voit ce qu'il veut, en somme, et l'imagination prend toute la place.
J'aime pas ce qui brille artificiellement.
Ni les boules à 5000 piass.
Et pas les façades non plus.
Il me reste l'arrière, l'ombre, le discret et l'oublié.
La façade de l'intimité, j'adore, Mi.
Si j'avais voulu prendre quelque chose de vraiment moche, j'aurais pris la bâtisse juste à coté du garage. Un immense siège social d'une compagnie de guenilles très moche que je ne nommerais pas, appelons là Parasuco tiens.
Une horreur sans nom.
Baroque, presque, si le baroque permettait l'usage du toc et des artifices d'aluminium de Saint Léonard.
PARASUCO? Ça peut ben être laid.
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