dimanche 31 janvier 2010

Petit deuil pour un petit kodak

Et bien voilà.
Il avait survécu l'été dernier à une première attaque, sournoise, comme de raison, du trouble E18.
Je l'avais ouvert et opéré, ce qui fut une opération pleine d'émotions, mais dont les résultats furent plus que satisfaisants.
Il était ressuscité!
Il ne gardait comme séquelle qu'un petit bruit de rouages désaxés (crok-clok) à l'ouverture/fermeture, ce qui se comprend, on ne renait pas sans douleur à ce qu'on dit.
Voici d'ailleurs des photos de l'opération à ciel ouvert, ATTENTION, CERTAINES IMAGES POURRAIENT CHOQUER CERTAINS VOYEURS :




On est en lieu de se demander quel est l'impact réel de tant de pièces Sony sur la psyché d'un kodak Canon.

Toujours est-il que le trouble est réapparu hier, et cette fois, il semble bien que ce soit pour de bon.
Une opération a été encore une fois effectuée, avec des résultats très décevants.
L'appareil semble maintenant myope, fiévreux et en proie à de terribles hallucinations...
Voici ses dernières images :




Il a vu la lumière, la décision fut donc prise de le laisser aller vers des jours meilleurs.
Il nous aura rendu de fiers services.

L'ironie étant parfois ironique, ce message est le 200e portant le libellé, radiations, comme dans photographie.
Comme c'est ironique.

5 commentaires:

s.gordon a dit…

:`(

Anonyme a dit…

c'est flou, mais au moins, artistique..

tss!

"misère"!

me demande bien comment les gens pensent, mais non.
m'en fous. préfèrerais toucher avec eux

Anonyme a dit…

merci pour la larme, sandra, c'est gentil

Gomeux a dit…

Faut pas pleurer, au moment du décès, sa carte mémoire comptaient pas moins de 355 photographies.
Avec un ration de 10 rejets pour une bonne, y devrait y avoir
du stock pour plus ou moins 35 messages ici.

Éléonore a dit…

Étant "mère" d'une canon toute dévouée, je n'imagine même pas la peine que je ressentirais moi même quand je devrai la laisser aller au paradis des focus bien focussés, des cadres bien cadrés et des flous bien floutés.


Adieu petite, ma canon te rejoindra un jour...