mardi 11 mai 2010

Chansons du printemps/ Vulgaires Machins

Voici quelques extraits de ce qui joue sans cesse chez nous depuis un bon mois et demi.
Faite pas attention à la référence à Chomsky.
Ça va leur passer.


Le Mythe de la démocratie

Quelle vaste hypocrisie nous assène
Pour nous donner l’impression
Qu’ils ont la volonté du geste
En fonction de ce qu’on adresse
Le pouvoir au peuple est la fausseté la plus crasse
La voie qui dicte ce n’est pas celle qu’on exerce

Quel drôle d’embarras qui s’expose
La planète appartient à d’autres
On ne peut pas réformer leur système
Tu appartiens à d’autres
Témoin d’un pillage intégral
J’hallucine devant un bilan irréfutable

On ne peut pas réformer le système
Mais détruire le mythe
On ne peut pas réformer ce système
Que détruire le mythe
Détruire le mythe
Détruire le mythe de la démocratie

Quelle vaste hypocrisie nous assène
Abreuvés d’inutile
On ira en rang voter dans le vide
À genoux devant l’insipide
Aveuglés mais par dépit
On est libre d’aller jusqu’au bout de nos chaînes

Ils veulent coloniser ma tête
Pour que mon confort soit inhérent à mon arsenal de guerre
Toute une nation, indivisible dans la possession
La procédure funéraire est en action

On ne peut pas réformer le système
Mais détruire le mythe
On ne peut pas réformer ce système
Mais détruire le mythe
Détruire le mythe
Détruire le mythe de la liberté de presse

Le fossé se creuse entre l’Histoire et la vérité
Et merci au divertissement et au sport
Il y a tellement trop peu de Chomsky
Pour le pourcentage de LCN, de Snyder, de Gretsky

On peut dire que leur sale plan fonctionne
Détruire le mythe
Plus besoin de s’en faire pour personne
Détruire le mythe
Détruire le mythe
Détruire le mythe de la justice, mon frère


Prêts à tomber

Êtes-vous bien assis ? Bien nourris ? Rassasiés ? Prisonniers dans le piège ? Bien investis ? Rassurés ? Conquis par la faiblesse ? Confortés par le silence et l’ivresse ?

Marchez-vous dans la merde en regardant vers le ciel ? Contemplez-vous le vide comme une abondance de rien ou êtes-vous juste assourdis par la clameur de la détresse ?

Et dans le brouillard, la noirceur et la brume
Êtes-vous prêts à tomber
Ce n’est pas une partie qui peut finir nulle
Êtes-vous prêts à tomber

As-tu la tête qui se déchire et le cœur qui saigne ? Tu n’as plus besoin de le dire. Il n’y a plus personne qui écoute
Les gens sont heureux d’être opprimés au Quartier Dix-30

As-tu des douleurs au ventre ou c’est moi qui hallucine une autoroute en pleine ville et un cancer dans un biberon ?
Ébloui à la vue d’une évidence

La fin d’un fantasme, le début de la chute
Êtes-vous prêts à l’avouer
Que sous le pouvoir qui corrompt et nous ruine
On ne peut que tomber

Et dans le brouillard, la noirceur et la brume
Êtes-vous prêts à tomber
C’est pas une partie qui peut finir nulle
Je suis prêt à tomber

Et dans le brouillard, la noirceur et la brume
Je suis prêt à tomber
Prêt à tomber
Prêt à tomber

2 commentaires:

commando8 a dit…

kessé qu’y a chomsky? Y pue?

Gomeux a dit…

Ouan.
Y pue le pas propre.