Chu dans mon café
habituel. Samedi soir, dimanche soir, chu là.
Deux textes à remettre
lundi, jusqu'en juillet. Faudrait en avoir une centaine pour ben faire.
Y a trois filles à
la table à côté de moi. Y étaient là quand chu arrivé vers neuf heures, vin
blanc, entrées, machins. Tranquilles.
Plus la soirée avance,
plus elles boivent plus faut que je monte le son de mon cossin à musique, ça
jase fort.
Ça jasait de décoration, d'achat de duplex à six cent mille, que ça pas d'allure, que c'est de même, qui faut faire avec, que c'est cher pis qu'y faut rénover en plus. Un autre cent mille.
Ça change de ton.
Ça jasait de décoration, d'achat de duplex à six cent mille, que ça pas d'allure, que c'est de même, qui faut faire avec, que c'est cher pis qu'y faut rénover en plus. Un autre cent mille.
Ça change de ton.
Y en a deux qui sont
contre Charest pis la police, pis une qui plaide pour les ceuzes qui veulent
étudier, là, là, que c'est un boycott des zétudiants, pas une grève.
Pauvre elle, elle s'est
pas rendu compte que c'est plus un truc étudiant. C'est le monde contre l'état.
Le Québec vient de
rencontrer le nouvel ordre mondial.
Welcome, fuckers.
4 commentaires:
Les larmes me viennent quand je pense au temps que cet iceberg a mis à frapper notre paquebot. Depuis le temps que certains oisillons de malheur crient « iceberg ! »
Astheure on y est. Insubmersible ou pas ?
Very coule.
Je prépare notre radeau.
Ici. Tout est là. Y a de la place.
Je te dis pas non.
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