C'est le printemps.
À une certaine époque le mois d'avril rimait avec ramasser le stock pour aller planter.
M'en aller dans le bois.
C'est finalement peut être pas un hasard que ça me démange comme ça depuis 2-3 semaines...
Pas un hasard non plus donc, que j'aie loué Into the Wild de Sean Penn hier.
Pour Catherine Keener, toujours aussi juste.
Pour Emile Hirsch que je n'ai pas vu souvent mais qui fait la job à chaque fois.
Pour l'histoire, surtout.
Un fils de bourge qui sacre tout ça là pour aller vivre en Alaska.
Il cite Thoreau, Jack London et autres.
Ça fait la job, comme je disais.
Et me suis réconcilié, un peu, avec Eddie Vedder qui signe la trame sonore.
Et puis tant qu'à jouer les critiques, vlà ce que j'écoute sans arrêt depuis une semaine
Murder by death.
Faut pas trop porter attention au clip.
C'est comme n'importe quel vidéoclip j'imagine, une perte de temps.
8 commentaires:
Le printemps c'est fait pour partir... J'pense qu'on est plusieurs à avoir le goût de l'ver les feutres!
Moi le printemps je l'associe à une sortie aux clams ou à l'odeur du varech ;-) J'ai pas passé ma vie su'l bord de mer pour rien.
Ah, la mer...
Les fins de "sessions" printanières à Rimouski, le soleil qui chauffe, les lacs qui calent. La bière qui coule.
Le varech qui sent.
J'ai vu ce film avec un couple d'amis cyclodingues, qui ont fait le tour du monde à vélo en 4 ans et demi.
Je suis fru contre ce film, qui finit par nous attirer dans un guêpier.
Primo, en s'attardant sur les aspects moralo-adultères de la frustration du bambin, il oublie la véritable raison du ras-le-bol qui pousse tant de gens à sortir du système. Cette motivation est sociale et systémique, bien avant d'être d'ordre moral/familial.
Secundo, le choix de l'expérience de ce mec vaguement imbécile sert exactement à l'inverse de ses valeurs à lui. Le message final est : « faut pas aller dans la forêt, vous allez mourir ». Alors que la réalité de la leçon à tirer de l'aventure de cette pauvre cloche sympathique est : « il faut se préparer (pas juste grimper des tas de roche, esti), il faut réfléchir, il faut lutter ».
L'épais n'a jamais tenté de trouver un autre passage, alors que quelques km plus loin, la rivière faisait un coude et un gué permettait carrément de passer à vélo ! D'autre part, peu de spectateurs manqueront de réaliser qu'une grosse crisse de rivière comme ça, c'est plein de bouffe ! Ça grouille de poisson ! Stie. Pis pour finir, le coin le plus froid de la région, sans aucun doute, devait être ce vieux bus en métal, exposé aux vents et rafales. Vouloir s'affranchir et devenir adulte, pour mourir stupidement de faim à deux pas d'un garde-manger, évaché dans un autobus ! Voilà bien l'exemple de la contestation nounoune et pathétique du Nord-Américain sur-éduqué mais sous-réfléchi. ACHÈTE UNE CARTE DE RANDO, MOROOOOooooon ! Désolé. Je m'énerve.
Le rêve de McCandless-le-clueless est totalement réalisable. Tous aux montagnes ! Et avant de partir, qu'on pende Sean Penn !
:0)
É.
ps
kekun peut-tu dire à Hollywood que quand y fait frette on fait de la buée ?
Tranche de vie:
-C'était comment ton film hier?
-Je te l'ai dis tantôt, correct, sans plus.
-Ça fait deux fois que tu me dis ça pis t'écris que ça "fais la job" sur ton blog, c'est quoi le rapport?
Ouan, ça fait la job dans le sens que ça m'enlève pas le gout de passer du temps dans le bois. Au contraire.
Personnellement, plus je lis sur cette histoire là et plus, fatalement, le pauvre type à juste l'air cave.
Dans le film, on le voit créer une écluse, il a une épuisette, on se dit, crisse, y va manger du poisson.
Mais on le voit pas manger du poisson.
Bah.
Y ont du couper ça au montage qu'on se dit.
Peut être pas.
Y aimait peut être pas le poisson...
Moi j'ai compris qu'il mourrait intoxiqué par une plante pratiquement identique à la patate polaire qu'il mangeait.
En réalité, il serait mort de malnutrition. En plein été...
Ça commence à moins faire la job.
"Mes parents étaient pas fins, spour ça que jvas loin loin dans le bouas tout seul."
Ça c'est fatiquant en calvaire. j'en conviens. Un moment donné, tsé, c'est usé.
Autant laisser la parole au Ranger de la région:
Unlike Krakauer and many readers, who have a largely sympathetic view of McCandless, some Alaskans have negative views and about those who romanticize his fate. Because he had no maps, McCandless was unaware a hand-operated tram crossed the impassable river 1/4 mile from where he attempted to cross. There were cabins stocked with emergency supplies within a few miles of the bus, although they had been vandalized and all the supplies were spoiled, possibly by McCandless, as detailed in Lamothe's documentary (The call of the wild).
Alaskan Park Ranger Peter Christian wrote: “I am exposed continually to what I will call the ‘McCandless Phenomenon.’ People, nearly always young men, come to Alaska to challenge themselves against an unforgiving wilderness landscape where convenience of access and possibility of rescue are practically nonexistent […] When you consider McCandless from my perspective, you quickly see that what he did wasn’t even particularly daring, just stupid, tragic, and inconsiderate. First off, he spent very little time learning how to actually live in the wild. He arrived at the Stampede Trail without even a map of the area. If he [had] had a good map he could have walked out of his predicament […] Essentially, Chris McCandless committed suicide.”
besoin de verifier:)
De kessé?
Les drones reniflent ta piste, Gom. Tu commences à en énerver une coupeul avec tes tirades imparables contre la connerie corpo.
:0)
Sus aux hérétiques!
Glp.
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