Petit dimanche matin de mi-septembre.
L'air est bon, le soleil est déjà levé depuis 3-4 heures, ça réchauffe.
Les patins sont dans la poche, les épaulettes, les coudes et culottes.
Tout le stock dans la poche, sur l'épaule, les feuilles mortes qui bruissent et s'égrainent sous les pieds, les papillons dans le ventre, pas de doute c'est la première de l'année.
En fait, c'est la première tout court.
Sa première pratique de hockey sur glace, à mon fils à moi.
Je ne l'attendais pas, il n'avait jamais vraiment été enthousiaste question sport, or, depuis le soccer de cet été, je crois bien que la graine a germé et la plante sportive pousse et prend de la place dans son esprit.
C'est sa première pratique, mais j'ai des papillons comme quand je m'en vais jouer une « grosse » game.
Des papillons parce que je sais ce que c'est le hockey, et j'espère qu'il y aura plus d'enfants cools que de morons tout au long de ses années de hockey mineur, peut importe le temps qu'il jouera.
J'ai des papillons surtout parce que je vois dans ses yeux qu'il a envie d'y aller.
Et je connais ce regard.
Les soirs de joutes, je l'ai encore.
29 ans plus tard.
6 commentaires:
:0))))))))
Ça doit être quelque chose. ;)
Je souris autant qu'Eric et j'ai la larme au coin de l'eoil à te lire. Je suis rendue ben trop moumoune avec l'âge...
Alors, comment s'est passé cette première de toute?
Héhé, beh, c'est ça qui est drôle parce que, hmm, y a pas eu de pratique, la glace était pas prête...
Ça aussi ça fait partie de l'apprentissage.
« On peut aller dans une patinoire qui a de la glace papa! »
Euh, non, c'est pas comme ça que ça fonctionne, grand Fiston.
Cute! Je vote pour une photo de Fiston dans son kit, la prochaine fois.
C'était dans les plans, blâmons les cols bleus.
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