C'est tout à fait réjouissant pour autant qu'on soit prêt à admettre que les autorités médicales n'ont pas le monopole du savoir et du pouvoir de guérison.
En gros ce que ça dit c'est que les médicaments sensés guérir la dépression font en sorte que la maladie devient trop souvent chronique plutôt que passagère.
Il y a évidemment une centaine d'études qui confirment le tout, ce que Whitaker rapporte dans son livre Anatomy of an Epidemic, mais elles ne sont que très rarement discutées.
On se demande bien pourquoi...
On trouve ici une critique de son livre, dans le New Scientist.
Là voici, en anglâ, désolé :
PSYCHIATRY is widely considered to be a success, able to treat mental illness using drugs to correct chemical imbalances in the brain. Yet, since the advent of psychiatric drugs, rates of mental illness have shot up and the supposed imbalances, thought to be the cause of mental illness, have been shown not to exist.
Whitaker wants us to believe psychiatry itself is to blame, and that scientific incompetence and corrupting self-interest have prevented reliable assessments of mental disorders and treatments alike. The author's belief that we could have got it so wrong seems far-fetched.
Up close, however, his arguments are worryingly sane and consistently based on evidence. They amount to a provocative yet reasonable thesis, one whose astonishing intellectual punch is delivered with the gripping vitality of a novel.
Whitaker manages to be damning while remaining stubbornly optimistic in this enthralling and frighteningly persuasive book.
5 commentaires:
Ouah. Un autre livre sur ma pile, pis vite.
Ouais, je l'ai commandé hier!
J'ai oublié de dire que le type est journaliste médical depuis une vingtaine d'années et que de ce que j'ai lu, il n’écrit pas avec ses pieds, ça devrait être une lecture réjouissante pour quiconque est allergique aux pénules comme je le suis.
Great. Je vais l'envoyer à ma mère! Sa doc la tient sur une médication.
Je me suis déjà convaincue du débalancement. J'ai consommé du chimique pendant qq temps. Y'a eu ben du changement dans mon atelier. Ça produisait ! J'ai arrêté pareil, j'étais trop en conflit avec l'idée et j'avais peur des conséquences, des séquelles.
Par contre, la meilleure chose que j'ai faite côté chimique a été d'arrêter les anovulants une fois pour toute. Les docs que je voyais ne me croyais pas quand je leur disais que 95 % de mes effets secondaires étaient psychologiques et le reste physiques. C'est pourtant écrit noir sur blanc dans les monographies complètes qui font trois pages dans les revues destinées aux médecins. Pas celle qui est dans la tite boite à pharmacie. Mais ça insistait pour me donner toujours des plus "faibles". J'en ai essayé sept. Rien à faire : sautes d'humeurs, dépression, etc.
En passant, je n'ai consulté que des femmes.
Qui font trois pages...
En Arial, 6 pts !
Une autre belle merde ça, les anovulants!
Ça se ramasse dans le fleuve et vogue la galère, bonne chance les poissons...
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