Backstage

Le billet d'avant, ça m'a pris deux semaines à l'écrire, pour diverses raisons.

J'avais peur d'oublier des gens, de ne pas rendre l'ambiance de la soirée correctement, je repoussais tout le temps l'échéance et j'aurais peut-être dû attendre encore un peu.

Peut-être pas.

N'empêche. Oublier des gens avec qui on a seulement été présenté, ça va encore, mais oublier quelqu'un avec qui on a parlé un bon moment comme Yvan El Terribeule, c'est impardonnable.

Parce que, quand même, on a plus que jasé, on s'est enflammé en parlant de l'apathie de nos concitoyens. Tout cas. Salut Yvan!

Sinon, tout ce que j'ai oublié de dire, c'est presque indécent.

Uno, Gordon, ça fait depuis que j'ai acheté son livre que j'oublie de lui dire que mon voisin/proprio a deux cages dans sa cour pour attraper les écureuils qui viennent jouer dans ses milliers de plantes. Il les attrape et "va les porter sur le Mont-Royal". Ouan. Ok.

Secrètement, il attend juste d'attraper Cécile la chatte de garde qui va chier dans ses milliers de plantes. C'est pas à veille d'arriver, c'est pas une crisse de douce, Cécile.

Deuxio.

Son livre, Gordon, m'a fait le même effet que la sortie d'Antarticque Antarctique de McComber, c'est-à-dire que ça m'a fait ressortir ma plume et grouiller mon cul. Moins de billets, plus de chapitres. Voilà.

Merci.

Tertio, cette soirée m'a insufflé une telle énergie que je suis en train de passer au travers du mois sans avoir mon blues annuel de fin Octobre. C'est ce que ça fait j'imagine.

Et pis Masataq, c'est vraiment bon, la toune Zone 14 écrite part Gordon elle-même vaut le détour à elle seule. Ouais.

Bon, ça devrait faire l'affaire là.

Quoique, je me suis fait une liste au fur et à mesure que la journée avançait, eh ben, la liste est restée à la job, faque...