Au départ, les coupures du fédéral dans la culture m'ont laissé de glace.
Je trouvais ça normal qu'un gouvernement de droite coupe dans ce qui est habituellement considéré de gauche.
Je me suis même crêpé le chignon avec un bon ami parce que, à la limite, je trouvais que Harper était moins hypocrite, dévoilant son visage fasciste au grand jour, plutôt que de jouer le jeu Libéral (démocrate et progressiste l'avant-midi, fasciste le reste du temps, surtout lors de la tenu d'un sommet économique, à Québec, par exemple).
Si couper dans la culture avait été payant politiquement pour les libéraux, ils l'auraient fait bien avant les conservateurs.
Aussi, quand Mistral a demandé à la tribu de monter aux barricades, je suis resté coi.
Je crois pas être dans une tribu, sauf peut-être la mienne, et je ne connaissais pas celui qu'il fallait défier.
Je suis quand même allé scèner et j'en suis encore pompé.
Pompé contre moi, de un, d'avoir pu croire que c'était pas vraiment important de réagir contre ces coupures dans la culture.
Le système de remise de bourses aux artistes est loin d'être parfait, j'ai jamais réussi à en avoir (paresse, procrastination, français boiteux), mais pourtant, malgré tout ce que j'aie pu en dire auparavant, j'y crois.
Parce que oui, comme disait Mistral, c'est un indice de civilisation, cibouère.
Les quelques sous investis dans les arts ne vont pas dans les poches des militaires et des tenants de la libre entreprise.
Pompé surtout contre tous ces petits chiens de garde de la privatisation à tout crin, qui depuis qu'ils ont manifesté tous en cœur pour une radio commerciale faussement libre, mélangent tout, de la liberté elle-même (qui ne viendrait seulement que de l'expression la plus simple du libre marché) aux discours fascistes et simplement bourgeois.
Ceux-là mêmes que McComber appelle fort justement, les fascistes ordinaires.
Ceux qui répondent à la logique des boutiquiers, comme disait Thiran.
Ils utilisent des libellés tels que Liberticides et s'offusquent d'être taxés de fascisme.
Parce que oui, saint-chrème, le fascisme rampe partout autour de nous.
Oubliez les chambres à gaz, le fascisme est une doctrine économique avant tout, je sais pas combien de fois je vais l'écrire, le dire, mais voilà la définition du mot fascisme tel que lu dans mon petit Robert (savez, ces gros livres qu'on utilisait avant l'inteurnette?): Doctrine, système politique que Mussolini établit en Italie en 1922 (totalitarisme, corporatisme, nationalisme et respects des structures capitalistes).
Ça met pas la puce à l'oreille de quelqu'un?
Le libre marché avant tout!
Duplessis aussi croyait à ça! On essaie de le réhabiliter depuis 5-10 ans, étrange... Vraiment?
Privatisons tout l'univers, de la santé, à l'eau, à l'éducation, à la culture, aux enfants Koka-Kola, jusqu'aux étoiles si y faut!
En beau joualvert contre ces petits mongols donc, qui ont pris gout aux discours, qui vomissent leur amnésie partout où on leur en donne la chance, qui travaillent en construction, mais qui détestent leur syndicat, qui plutôt que de demander plus d'argent à leurs serfs, chialent sur le montant que le gouvernement leur prends à chaque paie. Oui, on paye des taxes, mais bout de crisse, si on était moins schizo, plus debout, chez nous! ben crisse, y aurait moyen d'avoir des services équivalents aux taxes qu'ont paient.
En esti contre ces grandes gueules qui dans le vestiaire avant la game de hockey libre à Brossard, chialent contre la police en jeans trop moumounes contre les nèyes pis qui braillent quand tu leurs snap la puck dessus, enwouèlle, drop les tes gants, le mongol, chu là!
Mais non.
Le mongol commun a appris à discourir, se permet même de citer Philippe Muray.
Ça va être quoi après, Céline? Baudelaire? Bukowski? Debord?
C'est là que ma coche pète, et que j'entre en guerre.
Sus aux fascistes ordinaires.
Voici le commentaire que j'ai déposé dans la boite à merde du monsieur Lemieux:
Philippe Muray définit le monde moderne tel qu'on le connait comme étant un parc d'abstractions peuplé par l'homo-festivus.
Debord décriait ce monde moderne ( encore en formation à l'époque) il y a de cela un bon moment déjà, Muray a simplement suivi dans la même veine.
Ce monde moderne que la logique des boutiquiers a graduellement façonné en reléguant les idées des Lumières dans le fossé sur le bord du chemin.
La logique des boutiquiers c'est justement celle-là même qui fait qu'un gouvernement décide de mettre un prix sur la culture.
Une subvention à un artiste devrait nous rapporter un certain montant, un retour sur l'investissement en somme, comme disent les banquiers.
C'est bien de citer Muray par contre.
Ça enjolive un texte.
C'est comique, parce que voyez vous, je suis moi même artiste, comme on peut dire.
En ce sens que je dois créer pour maintenir mon équilibre mental à niveau.
Rassurez vous messieurs-dames, je n'ai jamais reçu de subvention de l'état sous quelque forme que ce soit. Voilà qui devrait me rendre moins péteux j'imagine, je n'ai pas de grand cheval et la rhétorique pompière est un terme qu'on devra m'expliquer.
Les artistes ne sont pas tous des gens pompeux et irrévérencieux, j'en connais des biens, sensibles, et tout, pas dérangeant pantoute pour le libre marché.
C'est comique, donc, parce que je gagne ma vie assez banalement de 9 à 5, comme tout le monde. Je ne m'offusque pas, contrairement à vous, que mes taxes servent à payer des artistes que j'exècre (il y en a plusieurs) parce que c'est l'idée même de la démocratie (cette absurdité des Lumières) que je me fais. Chacun a droit à sa parole, qu'il soit de droite, de gauche, de Mars ou de Sainte-Irène.
(Je vous remercie aussi, pendant que j'y pense, de nous offrir vos perles bourgeoises, ça divertit son homme.)
Le pluralisme des idées, des cultures et des opinions est le dernier rempart face à la logique des boutiquiers, connu aussi sous le terme fascisme (appellation que le bon Benito définissait ainsi: Totalitarisme, corporatisme, nationalisme et respect des structures capitalistes).
Fascinant comme ce terme ne vieillit pas, hmm?
Faudrait donc pas trop jouer les vierges offensées quand on vous fait porter le chapeau.
Il vous fait si bien.
Y a même votre nom dedans.
51 commentaires:
Et vlan dans les dents.
Tu savais pas que t'étais dans la tribu? T'as pas reçu le mémo?
:-)
J'ai pawné mon fax y a déjà cinq ans.
Ça passe vite!
Ils l'auront revendu depuis. Au Musée, peut-être.
Srait pas surprenant.
C'est subventionné les musées!
Ça jette l'argent par les fenêtres!
Maudits zartisses sales!
Fioou, ça fait du bien de sortir tout ça.
Je vais peut être finalement pouvoir raconter mes vacances tranquillement!
Yep. Y a pas que sur la patinoire qu'on peut jeter les gants et se dégourdir les jointures.
Ad Hominem Speculum Uppercut...
N'est-ce pas!
Ad personam jabs!
Tu quoque coup de pieds!
On cause latin aussi bien que Mike Tyson.
Ouais, sauf que Tyson, y latin plus la cible aussi souvent qu'auparavant.
Scuse, toutes ces années à côtoyer Mac, ça transpire, des fois...
Je transmets le mot à Meth; à lit et dit: mais l'eau?
La tombe de Devos: le pus gît là...
L'uppercut à la gueule.Pif.
Et quel nom avons-nous dans le chapeau du fascisme quotidien: Vallée Girl, he's a valley Girlie.
Ze test suprême: To publish or not.
On aura la réponse très beto(mais on s'en branle),dans mon livre, tu réfères comme une pierre précieuse taillée dans le marbre.
:) Au plaisir de lire tes vacances.
Merci Yvan et bienvenue dans l'Air de Rien, le bloge.
Vallé girl je l'imaginais plus en muffin mais bon.
Ça fait la job pareil.
Mist, tu viens de me knocker avec ta série droite droite gauche
Me défendre j'aurai pas su, 'gor, réussi, je l'ai pas.
Ouan, spa mon meilleur celui là...
Une tite collection de knock-outs.
Muffin: ici
Knock-outs: là.
Je jette la serviette, chu garé, les nerds...
"Totalitaire: 2. cour. (d'abord en parlant du fascisme italien) Régime totalitaire: régime à parti unique, n'admettant aucune opposition organisée, dans lequel le pouvoir politique dirige souverainement et tend à confisquer la totalité des activités de la société qu'il domine." (toujours suivant le Robert)
Le fascisme implique le totalitarisme, qui ne convient pas à mon sens au gouvernement conservateur.
Un régime essentiellement bipartite où t'as le choix entre une piasse et quatre trente sous, ad infinitum, c'est peut-être le déguisement de ce que tu décris.
Bienvenue chez nous Simon.
J'apprécie votre visite, c'est pas souvent qu'il y a des opinions divergentes ici. Merci donc.
C'est drôle, j'ai lu la définition et tout ce qui m'est venu en tête c'est cela.
Ceci dit, je ne parlais pas spécifiquement des conservateurs.
Voyez vous, depuis que les libéraux m'ont gazés moi et des milliers d'autres manifestants pacifistes en 2001, j'ai comme de la difficulté à accepter tout bonnement que parce qu'on vote pour des partis de droites ou de gauches, nous ne sommes pas pris dans un système qui accepte autre chose que le système établie. C'est à dire, plus de place pour le libre marché, moins d'acquis sociaux pour le peuple.
En 2001, c'était la ZLEA, auparavant, l'AMI, et maintenant, ils ont finalement compris que les gens ne veulent pas de super traité commerciaux, alors ils discutent en secret, sans même que la plupart des élus concernés soient mis au courant. Le SPP, comme y disent en anglais.
Un partenariat de sécurité et de prospérité pour l'Amérique de Nord.
En regardant ailleurs, juste au sud:
Guantanamo, c'est pas assez totalitaire?
Le coup d'état au Chili le 11 septembre 1973.
Les dizaines de tentatives de renversements d'Hugo Chavez, les contras au Nicaragua.
L'embargo contre Cuba.
Le traitement péjoratifs des médias de tout ce qui n'est pas capitaliste, pour moi, c'est du totalitarisme soft.
La plupart des situations que je viens d'énoncer nous viennent des États-Unis, c'est pourtant pas si différent ici.
On pourrait regarder longtemps l'attitude du Canada en Afrique, au Congo par exemple.
Barrick Gold est peut être pas un parti politique mais il influe en tabarnac sur les décisions d'à peu près tous les partis du Canada, ceux du Québec compris.
Allez, je te laisse avec des lectures qui m'ont ouvert les yeux là dessus.
N'importe quelle oeuvre deWebster Tarpley mais particulièrement sa biographie de George Bush et Les veines ouvertes de l'Amérique Latine d'Éduardo Galéano.
C'est assez éclairant sur notre système démocratique à deux sous.
Merci encore de ta visite, et à bientôt.
J'oubliais, pour rendre à César, ce qui lui revient, c'est Rwatuny qui a posté le lien pour les photos sur son blog.
J'aime cette plume coupante qui vise avec intelligence.
Je vais revenir; aux plaisirs.
Orwell a très bien décrit le totalitarisme qui sévit de nos jours. Gauche et droite servent de pilliers à cette facade pseudo légitime reposant sur la guerre permanente et la réinstitutionnalisation de l'aristocratie, façon moderne.
Feront leur party sans moi.
Oué Muffin Man,encore mieux.
Ou Bobby Brown.
"Maudits zartisses fèzeux d'troub!
Ça passe leur temps à chiâler ou faire du troub justement...Quand ils sont pas assis sur leur cul à rêvasser ou faire des niaiseries".
-Bobby "The Muffin" Brown-Vallée.
Y en a même qui vont en velo.
Merci de l'accueil, je suis bien content de voir qu'il y a une opposition active et intelligente sur la blogosphère contre un gouvernement qui ne tient pas compte de l'art.
Oui, toutes les méthodes anti-démocratiques des gouvernements canadien et américain ne sont pas propres. Mais il ne s'agit pas là d'un gouvernement totalitaire dans aucun des deux cas, car ils ne contrôlent pas toutes les sphères de notre société. Nous n'avons pas un système d'éducation qui valorise le conservatisme, nous n'avons pas des programmes de subventions strictement aux artistes qui valorisent l'image de Harper, etc. Les qualifier d'autoritaires n'est même pas près non plus de la réalité, il faudrait plutôt dire qu'ils prennent des décisions qui les avantage et qui désavantage une partie importante de la population. Montrons leur dans ce cas le résultat d'une telle manière de gouverner dans un gouvernement démocratique.
Puisque c'est une opposition entre deux partis qui semblent revenir au même, oui, le résultat est que nous avons l'impression d'une stagnation, et que les dirigeants ne veulent que le pouvoir. Ce n'est pas faux, sauf que le pouvoir est quand même disputé entre deux partis qui ne le laisseront pas à l'autre.
La réponse est donc de voter pour autre chose que le PLC et le PCC.
Je tiens à préciser que c'est strictement sur ce mot que je bloque, car je ne crois pas qu'on doive l'employer pour autre chose que ce qu'il est réellement. Des atrocités ont été commises sous des gouvernements totalitaires et nous en sommes bien loin, ce serait à mon sens une banalisation de ces atrocités que de qualifier le gouvernement canadien actuel de totalitaire.
Simon, faites une petite recherche sur les activités des financiers de Harper au Congo.
Merci d'être revenu Simon, je comprends plus le fond de votre pensée.
Je serai bref, je fais environ mille degrés de fièvre et je vous écrit entre deux siestes, fouiller au Congo, comme le dit É.
Et j'ajouterai aussi, et ce n'est pas pour vous obstiner infiniment, que les régimes totalitaires, vous devez surement le savoir, ont souvent été instauré indirectement ou même directement par les USA ou l'Angleterre.
Voilà aussi pourquoi je recommandais Tarpley, on y apprends, entre autres, des choses intéressante sur le financement du troisième Reich.
M'enfin.
Au plaisir.
Bienvenue, Braincras.
Merci pour les fleurs.
Z'avez pas deux motrins?
Asti c'est pas facile aujourd'hui, Simon, j'oubliais, allez faire un tour sur le crachoir lirez le mauvais siècle, ça ravigote, mais ça déprime itou.
Ok, dodo.
Comment va ta listériose latente aujourd,hui? La fièvre est partie?
C'était seulement un orage dedans.
C'est niaiseux à dire, mais les atrocités commises à l'extérieur du pays d'un gouvernement n'ont pas à mon sens de lien quant à sa définition comme gouvernement totalitaire. C'est méchant, mais pas totalitaire comme tel. Sinon, tout pays qui fait la guerre serait totalitaire. Enfin, vous comprenez et je comprends, et on est tous d'accord sur le fond.
Tu rigoles?
On se comprend pas et on n'est pas tous d'accord. Oh, t'en as fait une belle, là...
Une chance que Mac cuve encore. Le mercredi, il se lève tard.
Des fois même vendredi dans la nuit.
Monsieur Dor, nous ne nous comprenons pas du tout. Et de plus, je vous ai envoyé faire vos devoirs et vous revenez avec un lieu commun. Vous ne faites pas de recherche, vous y allez de mémoire en vous basant sur la pâtée désinformatrice de l'histoire officielle et des médias de l'Empire.
Je ne vais pas me fâcher. Mais c'est passé tout près. Monsieur Gom vous a conseillé quelques livres, ci-haut. La lecture d'Antony Sutton ou de Quigley vous achèverait le vernis en un après-midi. Par contre, si vous avez envie d'en connaître plus sur votre Reich actuel, de façon à pouvoir dire dans vingt ans "je le savais, mais personne ne m'écoutait", j'ose vous proposer de lire (attentivement) ceci et ceci.
Cette fois-ci, bonne lecture !
À bon entendeur,
Ciao amigo,
&.
Où est-ce que je me base sur la "pâtée désinformatrice de l'histoire officielle et des médias de l'Empire"?
Ça veut dire, commencer à utiliser la télévision seulement pour les games de hockey. Pour certains films et peut être même les jeux vidéos, à la rigueur, si t'en pas déjà fait le tour.
Ça veut dire se servir des journaux comme litière à chat si t'as un ou des chats et que t'a plus d'argent à mettre dans l'argile à litière.
Et préconiser les postes de radios communautaires ou étudiantes.
Tu combines les trois et ça te donne pas mal plus de temps libre pour lire. À moins que tu passes ton temps à procrastiner sur internet comme moi.
Chacun ses vices.
Bonne lecture.
Soit patient.
Tsé, on à pas la réponse personne, seulement, aussitôt que tu te mets à réfléchir en dehors de la boite, tu commences à voir des choses que t'aurais peut être pas voulu voir.
Et, euh, faudrait pas tourner en dérision É (si c'était le cas, les motrins me ralentissent encore la pensée), de un pask il est pas full compréhensif dans ces cas là, et de deux, pask ça pourrait faire diminuer ton capital de sympathie chez moi.
C'est pourtant tout écrit dans son intro du mauvais siècle:
«Il faudra en chemin se départir d'un lourd manteau, cousu d'idées reçues, de diktats, de dogmes, de tampons. Certains n'y parviendront pas. Faudra étrangler ses petits, parfois. Faudra rompre avec des images de carton pâte sur lesquelles on a construit de grands pans de nos domaines de certitude.»
Ça prend du temps.
Do, jvas faire un billet betôt là dessus.
Qu'on en finisse avec l'orage, ça commence à faire de l'eau en esti.
Il le tournait pas en dérision. Il en a peut-être eu la tentation, bon, c'est normal, il est jeune et a grandi dans un monde de menaces verbales éructées par des grenouilles en baudruche, il a pas dû fréquenter beaucoup les bandes de l'aréna de Brossard, c'est pas sa faute, c'est celle des gens de notre âge qui lui ont enrobé le bonbon depuis l'enfance pour qu'il achète, et tu fais pareil en lui servant ces euphémismes. Éric pas full compréhensif, toi soustrayant quelques sous d'un capital de sympathie.
Toi, je sais pas,mais Simon devrait savoir ce que Éric pas full compréhensif signifie. Me souviens d'un autre l'hiver dernier qui pensait vraiment avec son cul et a vidé la full mesure de compréhension du Mac en dix jours, certain d'être à l'aise avec un océan douillet entre eux. Tu t'en rappelles pas? L'autre était presque rendu à l'aéroport qund le cave s'est avisé d'être poli.
Dor, moi, je l'ai trouvé sur le net en passant par le blog d'Ivan le Terrible, et j'ai écrit à Ivan que c'était un plaisir de voir un mec qui n'écrit rien sans réfléchir mais sans craindre de plonger. Ivan le lui a dit et voila le résultat: le kid capote, il croit devoir se montrer plus intrépide plongeur qu'intellectuel réfléchi, comme s'il nous révélait sans le savoir ce qu'il voulait vraiment être dans la vie depuis tout petit: un dur, un mec d'action, pas une tapette d'étudiant myope.
S'il fait comme nous, qui fûmes comme lui, il intégrera tout ça. Moi, j'aurais jamais pu sans les taloches des vétérans, qui m'ont appris à la taverne et au Séminaire et en prison, je me serais toujours cru trop smatte pour ca. Etre smatte, c'est piger du premier coup, et je l'étais. Le deuxième coup t'allonge. Sélection naturelle.
Faque dropez les mitaines.
J'aime bien ce commentaire, bien qu'il ne relate pas tout à fait l'état d'esprit dans lequel j'étais lorsque j'ai lu le compliment par l'intermédiaire d'Yvan. J'aurais probablement dû laissé anonyme le commentaire, car mon intention n'était pas d'aller chercher une quelconque notoriété ni de faire mes preuves envers quiconque. Je crois qu'un événement n'est pas représentatif de la totalité: en général, je préfère le profil bas, et, dans cette lignée, rares sont mes interventions sur d'autres blogues. Je faisais une remarque qui me semblait constructive, à savoir celle de se questionner sur l'emploi d'un terme qui est le fondement d'une manière de penser. Les atrocités commises par le Canada et les États-Unis à l'étranger ont déjà eu un écho à mon oreille, mais je vous remercie de me donner des pistes de recherche additionnelles. Sur le fond - là où je disais qu'on était d'accord - c'était strictement au niveau des faits. Mais bon, je n'ai pas particulièrement l'intention de continuer de débattre, il me faut toujours énormément de temps avant d'être capable d'écrire les mots qui représentent avec justesse ce que je pense.
J'apprécie l'attitude de votre commentaire Mistral, soit celle de dire qu'en effet, "la loi du plus fort" doit fonctionner en ce sens, mais en même temps, rares sont les discussions qui font changer d'avis un des deux camps. C'est souvent pour le spectateur-tiers que le débat est utile. Position dans laquelle j'aurais peut-être dû rester.
Je continue donc à vous lire, tout indique que ce sera constructif.
Ça va on a compris Simon.Me suis retenu so far, parce que je viens de débarquer sur le blog de Gomeux.
On entre pas chez le voisin avec des sabots,(ta définition de dictionnaire) C'était une gaffe d'introduction, une bourde au ton professoral que j'abhorre.Se faire lire un dico comme si on était des demeurés, je crois pas que ça passe ici.
Ton 2e commentaire t'as un peu racheté mais le mal était fait.Perso j'en fais pas un plat mais c'est une chance que t'aies rien à prouver comme tu dis, sinon ce serait quoi?!
Tu m'étonnes Simon,t'ai jamais vu aussi intéressé,voire même légèrement crinqué malgré tout ce que tu écris...
Je puis cependant témoigner en ta faveur, il est rare de te voir aussi présent sur un blog, mais trop c'est comme pas assez.
Tu voulais faire de l'exercice cardio-cérébral? Une suggestion comme ça, tu peux répondre au crétin Vallée si tu veux.
Merci pour vos commentaires les amis.Quant à moi, j'estime vivre en une aristocratie financière depuis mes premiers jours en ce monde canayen,farcie de bonbons sociaux pour empêcher le soulèvement d'une part, et abrutir davantage d'autre part.
On dirait pas, Simon, on dirait pas. Chu ben déçu. L'anonymat comme solution. Chaque avatar chez soi, dans la lueur cathodique, s'enflammant a braves assauts de réthorique et d'opinions sur des forums de discussion, Goldorak Illich débattant avec LouisRielrules de l'existence ou pas du totalitarisme, et un troisieme qui observe (c'est pas mauvais), enfin qu'est-cela sinon la plus sophistiquée des utopies totalitaires? César aurait sucé Vercingétorix en échange d'un tel résultat, De Gaulle aurait déterré les os de Napoléon et Staline défoncé le cercueil vitré de Lénine a coups de faucille et de marteau avant de pisser dessus sous les yeux de l'Internationale en échange de ca, Hitler se serait fait circoncire et laissé pousser barbe et cheveux et il aurait ciré les godasses d'un rabbin en plein congres de Nuremberg filmé par Leni Riefenstahl, tous ces Fausts n'ont jamais été assez fous pour ambitionner de mener le monde avec le consentement frileux d'une jeunesse molle atomisée en autant de cellules schizophrenes, meme Mao et les tyrans d'Afrique ne s'appuyaient plus sur les jeunes apres l'adolescence, ils savaient le danger.
Tu as raison, totalitaire n'est pas le mot. C'est tout le contraire, et bien pire. Une fragmentation des hommes entre eux et jusqu'en eux, jusqu'a ce qu'ils trouvent bon de taire leur nom.
Il n'y a pas de débat, ici. C'est pas débattre, se bucker sur la même sottise et refuser d'aller consulter les sources proposées parce qu'on boude et qu'on voudrait être traité comme les grands. Tant que t'auras pas d'arguments articulés, t'as rien a faire la, tu m'as fait facher et je t'en veux parce que je t'aimais bien, mais c'était un début, pas une fin.
Bon, ben, je m'avise que Mac était peut-être pas littéral quand il parlait d'étrangler nos petits, parfois. Moi, kestu veux, je suis assez premier degré, et ça c'est les bons jours. Tellement influençable que je vais entendre crépiter la pluie tant que Gom aura pas changé son post. Chu le Luca Brazzi de la tribu, mais j'ai bon coeur, et chuis content qu'il faille pas se livrer à une orgie de strangulations avant les élections.
Si Simon argumente avec une bonne force de caractère c'est un plus pour lui non?
Soyons indulgent, il a le courage au moins, contrairement à bien des licheux de culs de défendre son point de vue même si il n'est pas exactement comme le vôtre les gars. Ça prends des couilles pour ce faire et une paire d'extra pour avouer que vous avez raisons.
Moi je lui lève mon chapeau un peu.
Ceci dit, je ne sais pas du tout quel est le sujet de la conversation, j'attends le billet sur la listériose latente de Gom et j'ai pensé vous faire un clin d'oeil en passant.
Chicannez vous pas, j'aime pas la discorde bloguesque.
xxxx Gom, Mac, Yvan et Mist
ah, Do!
Mais non on se chicane pas, on se tiraille. C'est couillu mais pas méchant.
Anyway, c'est écrit qu'on pète de la broue en bas de chaque billet.
On va tous se mettre à brailler en se faisant la bise, tchèque ben.
J'espère que tu farcis, Do. Tu jokes, right?
Mama va venir lui dire qu'il est un brave petit gars et que c'est pas vrai qu'il n'a ni arguments ni point de vue défendable (après qu'on t'a montré a pointer ta lunette sur autre chose qu'un banc de dauphins, disons sur un vaisseau-pirate qui fait pleines voiles vers toi, t'auras beau retourner regarder les flippers et déclarer que voilà l'adversaire, et qu'on saura le contenir, ca n'en fait pas un argument et si c'est bien un point de vue, il est indéfendable.
Il a rien lu, rien, les gars le lui ont proposé de bonne foi. Tu arrives, tu le défends, puis tu t'excuses de pas avoir lu le fil. Pas étonnant qu'il ait commencé son affaire par c'est niaiseux a dire. T'imagines Mac commencer une phrase auto-référente par c'est niaiseux a dire?
Je te le laisse, moi, je m'en lave les mains. J'étais juste prématurément content d'en trouver un qui voulait encore jouer au ballon-chasseur sans qu'une matante vienne nous séparer dans la cour d'école.
Vous en faites quoi, des couilles de ces deux générations de petits gars qui les ont laissées sur les bancs d'école, fondues dans votre ritalin et vos caresses et vos facons d'utiliser Léo et Léa pour leur apprendre ce qui va contre leur nature au lieu de leur apprendre a lire?
Je te le laisse, goule, suce ce qui reste de masculin. Sert a rien que j'essaie de lui faire honte, ils ont appris que c'est naturel et sain de brailler et de se réfugier sous votre mumu quand un homme passe. Pour ca qu'ils entrent dans des lieux moins Disney sans conscience du danger, et qu'ils se ramassent parfois des bosses auxquelles vous les avez pas préparées. Alors fais ton sale boulot, mais t'avise pas d'espérer qu'en plus on te félicite. Donne-les nous, ses couilles, on va pecher samedi, au moins tout sera pas perdu.
Bon.
Ben.
Y est temps que j'en mette un autre, de message, hein?
Demain.
Peut-être.
Y reste du stock icitte?
Do, jpense ben que l'ail est plus fort que tout. T'inquiètes.
Tu me rassures!
Combatre le méchant par le puant, c'est bien connu.
Je continue de penser qu'il faut des couilles grosses de même pour se lancer dans un débat avec vous 4. Et ce sur n'importe quel sujet.
Que voulez vous... zêtes trop fort les gars.
Stie que t'es chouette, Do.
Mais je ne hulule pas
Y bout, mais il se soigne...
Pis j'ai pas dit qu'il en avait pas une grosse paire, au contraire. À quoi bon les lui couper si elles étaient insignifiantes?
À matin, c'est mon shift. Chu le puant, toi le méchant.
Outch !
50 commentaires plus tard, me voilà réveillée !
Le Crachoir, silencieux, me manque.
Mais j'ai rien oublié de ce que j'y ai appris.
Rien.
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