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mardi 6 octobre 2009

Guillain-Barré




On rit ben mais, la grippe de la truie, faut pas se leurrer, c'est bénin.
Oublions tout, la propagande dans les journaux, la tévé, la radio, les revues, de l'autre bord les théories sur l'internet, dépeuplement, alouette, on oublie tout ça, qu'est-ce qui reste?
Une grippe.
Une grippe, asti.
Grosse grippe, petite grippe, grippe pandémique, whatever, c'est une grippe.
Grippe.
Qu'on se le dise une fois pour toutes.
Une grippe.
Une grippe qui ne prend pas d'ampleur pantoute, en plus.
Fouillez un brin dans les archives des nouvelles que vous voulez, remontez juste au mois de mai 2009, et vous trouverez peut-être un mémo de la Commission scolaire de Montréal, recommandant aux élèves atteints de la grippe machin, de rester chez eux et de boire du jus d'orange, genre. Je le sais, je l'ai vu dans une école l'autre jour.
Normal asti, c'est une grippe.
Oui mais, la grippe espagnole?
On est encore en 2009, non?
Y avais-tu du purel à chaque coin de rue en 1918?
On est en guerre mondiale présentement, pas encore complètement, n'est-ce pas? Vous avez vos coupons pour le beurre, le pain, le lait?
Vous avez certaines carences à force de manger juste des pelures de patates?
Non?
Bon.
De toute façon, faites deux trois recherches, les morts ont commencé, après la vaccination, en 18
et la pandémie c'est terminé mystérieusement, sans que personne ne sache pourquoi.
Un et un font deux, quant à moi.
Faque.
Ouan.

Donc, une grippe, st'une grippe.
Avec une nouvelle souche ou non.

Ça me chicote de lire les journaux, j'ai perdu l'habitude, je m'attends à être informé, tsé, franchement...
Je vous le dis, c'est ma naïveté qui va me perdre!

À chaque fois que je pogne un amas de feuilles qui parle de la grippe de la truie, ça tourne à vide.
On parle de la fabrication du vaccin, des talents des infirmières pour vacciner jumelé au fait que ça pourrait se faire dans des chambres d'hôtel et puis dingdingding, les images accourent.
Ça en fait triper pas mal ça, des infirmières avec des seringues, des ti-costumes, dans des chambres d'hôtel.
Tout cas.

La plupart des 13 lecteurs qui viennent ici le savent probablement déjà, mais, pour les autres, sachez ceci:
la majorité des infirmières un peu partout sur la planète vont refuser de se faire vacciner.
Donc, si vous doutez, craignez, hésitez de vous faire vacciner, faut pas croire les sirènes dans les journaux, c'est votre intuition qui est bonne.
Ce vaccin-là est particulièrement brouillon, non testé et dangereux, comme lors de la vaccination de 1976.
Cette année-là, une personne est morte de la grippe de la truie.
25 autres personnes ont été tuées par le vaccin.
Sachez aussi que les compagnies pharmaceutiques ne pourront pas être poursuivies en cas de complications, ou, si poursuites il y a, ce sont les gouvernements qui paieront la note.

La grippe tue très rarement.
Ce sont les complications (la plupart du temps la pneumonie) suite à la grippe qui tuent.
La nuance est quand même importante en côlasse.


Je lâche tout ça drette de même, mais, foncièrement, je ne veux pas dire quoi faire à qui que ce soit, simplement, faut s'informer.
Les mécaniciens dans les hôpitaux, sont ben bon avec les couteaux et ils sont particulièrement doués à faire la morale, mais, pour le reste, j'ai assez donné dans l'auto-guérison après consultation. (Y a d'ailleurs une hilarante BD intitulé: Guillaume et la médecine, une vie de déceptions qui est en chantier, oh, rien de trop gros, 4-5 pages)
Je sais lire autant qu'eux et j'ai accès à autre chose que de la littérature pharmaceutique.
Genre ça et ça, deux cas d'autisme causé par la vaccination, qui, si la justice existait vraiment, aurait déjà fait jurisprudence et les compagnies pharmaceutiques quêteraient sur le bord du chemin.
Mais non.
On continue de vacciner.
Pire, on invente une pandémie.

À la limite, en autant que j'aie le droit de refuser la vaccination sans me faire traiter d'irresponsable, je suis pour!
Que ceux qui croient en l'inoculation et le Dieu Pasteur le fassent.
Et que ceux qui comme moi préfèrent se booster le système immunitaire à la vitamine D3 le fasse aussi.
Qui suis-je pour dire quoi faire au monde? Un médecin?
Dieu m'en garde.
Tiens, j'ai même une idée géniale!
Le vaccin contre la truie de grippe, qu'on le teste sur les participants d'occulpatient double.
Qu'on vaccine ti-coune Ouellet en premier!
On verra ben ce que ça va donner, on fait ça comme dans vrai vie, sans connaitre la condition du système immunitaire du patient, sans lui demander s'il souffre de quoi que ce soit.
Pique pique!
Le premier qui pogne le Guillain-Barré gagne le grand prix!
Que la science l'emporte sur les obscurantisses et les désinformateurs de mon genre!

Me croyez pas, vérifiez tout par vous même.

jeudi 3 septembre 2009

Vain

J'ai vu à la TV l'autre jour, une émission sur les jeunes wizkid du showbizz.
Y avait un ancien pote du temps où j'étudiais la photo.
Ça m'a fait un choc de le voir là, à se pogner la tête pour pas perdre la lumière, pour que le vidéo de Chose soit bon, que ça joue dans TV.
Que ça joue où exactement, je ne pourrais pas dire.
Wizkid.
Quelqu'un a dit ça de moi un jour à quelqu'un d'autre, inquiète-toi pas, donne z'y à job, st'un wizkid, y va te monter ça cte vidéo là.
Je n’ai jamais monté ce vidéo-là, ni d'autres vidéos non plus.
Un Wizkid pour moi, c'est un jeune qui découvre une façon de faire pousser du riz dans le sable, sans eau, sans engrais, sans rien.
Ça st'un wizkid en tabarnac.
Pas un gars qui passe trois jours à se bruler la santé pour faire un film corpo-musical.
Mais ça, c'est moi.
J'ai une drôle de vision du monde.
Je trouve ça con moi, les vidéos de musique.
Aussi con qu'avoir à payer une piasse pour mettre de l'air dans un tôyeur.
Aussi bête que d'avoir à expliquer pourquoi je pense que c'est con un Hummer Hybride.
C'est quasiment aussi con que d'avoir à payer 40 piasses pour voir un film et acheter un popcorn à mon gars. Et un jus de pomme.

Kessé tu veux.
Je trouve pas qu'y a de quoi se péter les bretelles à rajouter de la saucisse dans machine à saucisse.

J'espère qu'ils sont heureux.
J'imagine qu'ils pourraient me demander, ces gens que j'ai connus qui œuvrent dans la machine, qu'est-ce que tu fais toué, au fait, pour chialer de même?
Rien.
Je fais rien.
J'ai deux enfants, un blogue à moitié mort où tout ce qu'y a c'est du chialage, pas mal de photos de murs, pas d'expositions en vu.

À chacun son insignifiance.

"«...»and if you (go) want opinion,
i will die along the ditches."

vendredi 7 août 2009

2+2=5

Ça me sort par les oreilles, ça s'accumule, mais je distribue pas beaucoup.
Je mets donc ici un vidéo de Michel Georget, un biologiste dont je suis en train de lire le livre :
Vaccinations, Les vérités indésirables.
Ça chamboule pas mal d'affaires dans ma tite-tête, ça me lance sur d'autres pistes, notamment sur la piste de Antoine Béchamp, et je devrais vous arriver avec un ou des billets sur tout ça avant 2010, le temps aussi de retenir les gens du CLSC qui veulent baptiser vacciner Pépin.
D'ici là, j'aurai eu le courage de regarder Silence on Vaccine et j'en reparlerai peut être.
(J'ai jamais réussi à écouter plus de 6 minutes, j'ai les larmes aux yeux et les dents serrées)



Un bonus:

mardi 23 juin 2009

Les Ennemis du bleu

Les voici donc, ces suppôts de Satan qui veulent corrompre notre belle jeunesse!
Ils osent même reprendre une chanson des Beaux Dommages!

Non, mais, c'est prendre ses rots de xénophobe pour des slogans en sivouplait.
Quéééébecois, nous somme quéééééébecouaaaaas!

Misère...
« Notre honneur en dépend » qu'y dit, le ti-coune...
Y a des coups de pieds aux culs qui se perdent en tabarnak.





Me demande si ont va encore parler de Lake of Stew dans deux ans...

lundi 2 mars 2009

Y aller franchement, finalement

Il y a de cela quelques semaines, l'hebdomadaire ICI, de Mourial, congédiait cavalièrement le chroniqueur Michel Vézina, camouflant le tout comme une démission et allant même jusqu'à farfouiller (lire censurer) dans sa dernière chronique.
Bon.
Je retiens deux choses:
— le rédacteur en chef, Pierre Thibeault est un triste personnage.
— Michel Vézina, dans un certain sens, est pas yab mieux.

Pierre Thibeault est un fort sympathisant de Reporter Sans Frontières, un organisme ridicule, en partie financé par la CIA, via sa branche de la NED. Le résultat est évidemment une vision de la liberté de presse au gout de l'Empereur.
C'est tellement ridicule que même l'UNESCO s'en tient loin.
Thibeault monte aux barricades avec RSF quand ça adonne, c'est-à-dire assez régulièrement.
Or quand on censure un des chroniqueurs de SON PROPRE Hebdomadaire, il demeure coi, tranquille, aux pieds du grand boss.
Mieux, une semaine après le congédiement de Vézina, Le rédac en chef fait comme si de rien n’était et pond une chic chronique sur Jacques Attali qui prône l'instauration d'une idée des Rockefeller, un « réel gouvernement mondial ».
La censure c'est pas bien, mais dans les autres pays, non capitalistes, évidemment.
À quoi bon en remettre sur son compte, l'homme ajoute une pierre molle à son édifice mou chaque semaine.

Entrons dans le vif du sujet.
Céline disait, citant Churchill: « On est tous pas mal plus finfinaud après les événements. »
Voilà qui teintera surement mon analyse du cas qui nous occupe ici.
Pour être totalement honnête, Michel Vézina ne compte pas parmi mes idoles.
L'homme travaille fort, un peu partout, c'est indéniable.
Peut-être travaille-t-il trop, un peu partout?
Je n’en sais rien.
Je n’aime pas, mais je respecte quand même.
Le respect qu'impose le boulot accompli.
Deux romans et des centaines de chroniques de plus que moi.
Je me souviens par contre.
L'homme est directeur d'une maison d'édition.
À peu près à la même date l'année dernière, il faisait paraitre une plaquette d'une centaine de feuilles, remplies de mots plus ou moins cohérents, d'un auteur rapidement oublié, qu'on nous faisait passer pour être tellement subversif et violent, que la prison de Guantanamo, en comparaison, faisait office de garderie.
Quelques personnes se sont offusquées, avec raison, de cette comparaison pathétique et juvénile qui ne rendait service à personne.
Vézina est monté aux barricades pour défendre son choix éditorial et promotionnel, sûr du bien-fondé de sa cause.
Si j'en reparle maintenant, ce n'est vraiment pas pour le plaisir de remettre au gout du jour cette histoire, mais plutôt pour qu'on prenne conscience du pathétique de la situation actuelle.
Ce qui me choquait par-dessus tout, c'était cette attitude faussement subversive, l'esprit «trash», en dehors de tout, au-dessus de tout, se permettant de prendre l'exemple le plus tangible du fascisme de l'empire en place et de le ridiculiser, tout cela dans le but de vendre un pauvre bouquin.
Ça m'a tout l'air que ce qu'il ridiculisait il y a tout juste un an est revenu le mordre en pleine face.
Cette Hydre n'est pas du genre subtil et prend diverses formes.
Vézina a résisté à l'Hydre en ne signant pas la cession de droits qu'impose Québecor à ses pigistes.
Vézina, une fois congédié et censuré, s'est relancé dans une autre des gueules de la bête en publiant sa chronique entière sur Facebook.
Ça peut paraitre anecdotique, ce ne l'est pas du tout.
Tout ce qu'on met sur Facebook, appartient à Facebook.
Petit aide-mémoire :
« Vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non exclusif, transférable et mondial (avec l’autorisation d’accorder une sous-licence) d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre, scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le site. »
Facebook, faut-il aussi le rappeler à de nombreux liens avec la C.I.A., entre autres son financement d'origine.

Vézina savait-il tout ça?
Je l'ignore.
Je suis moi-même sur Facebook, souhaitant toujours retrouver cette Nathalie Théberge qui avait fait de moi son valentin en 2e année du primaire, alors, qui suis-je pour faire la morale?
Sais pas.
Je sais juste que l'Hydre met ses têtes partout. Partout. Partout.
L'Hydre veut brouiller le raisonnement des gens qui raisonnent encore.
Et elle réussit vraiment très bien.
Je m'y suis fait prendre l'année dernière, en parlant de Human Right Watch.
Croyant que c'était safe, fiable. Mais non.
Un autre produit de la NED.
Faque jme watch encore plus.
Pis ça serait donc ben le fun que les gens qui ont la parole comme Vézina, qui ont les capacités de réflexions comme Vézina, réfléchissent un instant en dehors du cadre fourni par les flutistes qui relaient les consignes de l'Hydre.
Qu'on commence à déculotter l'Empereur une fois pour toutes.

Ça, ça serait trash en calisse.

dimanche 31 août 2008

L'orage

Au départ, les coupures du fédéral dans la culture m'ont laissé de glace.
Je trouvais ça normal qu'un gouvernement de droite coupe dans ce qui est habituellement considéré de gauche.
Je me suis même crêpé le chignon avec un bon ami parce que, à la limite, je trouvais que Harper était moins hypocrite, dévoilant son visage fasciste au grand jour, plutôt que de jouer le jeu Libéral (démocrate et progressiste l'avant-midi, fasciste le reste du temps, surtout lors de la tenu d'un sommet économique, à Québec, par exemple).
Si couper dans la culture avait été payant politiquement pour les libéraux, ils l'auraient fait bien avant les conservateurs.

Aussi, quand Mistral a demandé à la tribu de monter aux barricades, je suis resté coi.
Je crois pas être dans une tribu, sauf peut-être la mienne, et je ne connaissais pas celui qu'il fallait défier.
Je suis quand même allé scèner et j'en suis encore pompé.
Pompé contre moi, de un, d'avoir pu croire que c'était pas vraiment important de réagir contre ces coupures dans la culture.
Le système de remise de bourses aux artistes est loin d'être parfait, j'ai jamais réussi à en avoir (paresse, procrastination, français boiteux), mais pourtant, malgré tout ce que j'aie pu en dire auparavant, j'y crois.
Parce que oui, comme disait Mistral, c'est un indice de civilisation, cibouère.
Les quelques sous investis dans les arts ne vont pas dans les poches des militaires et des tenants de la libre entreprise.

Pompé surtout contre tous ces petits chiens de garde de la privatisation à tout crin, qui depuis qu'ils ont manifesté tous en cœur pour une radio commerciale faussement libre, mélangent tout, de la liberté elle-même (qui ne viendrait seulement que de l'expression la plus simple du libre marché) aux discours fascistes et simplement bourgeois.
Ceux-là mêmes que McComber appelle fort justement, les fascistes ordinaires.
Ceux qui répondent à la logique des boutiquiers, comme disait Thiran.

Ils utilisent des libellés tels que Liberticides et s'offusquent d'être taxés de fascisme.
Parce que oui, saint-chrème, le fascisme rampe partout autour de nous.

Oubliez les chambres à gaz, le fascisme est une doctrine économique avant tout, je sais pas combien de fois je vais l'écrire, le dire, mais voilà la définition du mot fascisme tel que lu dans mon petit Robert (savez, ces gros livres qu'on utilisait avant l'inteurnette?): Doctrine, système politique que Mussolini établit en Italie en 1922 (totalitarisme, corporatisme, nationalisme et respects des structures capitalistes).
Ça met pas la puce à l'oreille de quelqu'un?
Le libre marché avant tout!
Duplessis aussi croyait à ça! On essaie de le réhabiliter depuis 5-10 ans, étrange... Vraiment?
Privatisons tout l'univers, de la santé, à l'eau, à l'éducation, à la culture, aux enfants Koka-Kola, jusqu'aux étoiles si y faut!

En beau joualvert contre ces petits mongols donc, qui ont pris gout aux discours, qui vomissent leur amnésie partout où on leur en donne la chance, qui travaillent en construction, mais qui détestent leur syndicat, qui plutôt que de demander plus d'argent à leurs serfs, chialent sur le montant que le gouvernement leur prends à chaque paie. Oui, on paye des taxes, mais bout de crisse, si on était moins schizo, plus debout, chez nous! ben crisse, y aurait moyen d'avoir des services équivalents aux taxes qu'ont paient.
En esti contre ces grandes gueules qui dans le vestiaire avant la game de hockey libre à Brossard, chialent contre la police en jeans trop moumounes contre les nèyes pis qui braillent quand tu leurs snap la puck dessus, enwouèlle, drop les tes gants, le mongol, chu là!

Mais non.
Le mongol commun a appris à discourir, se permet même de citer Philippe Muray.
Ça va être quoi après, Céline? Baudelaire? Bukowski? Debord?

C'est là que ma coche pète, et que j'entre en guerre.
Sus aux fascistes ordinaires.

Voici le commentaire que j'ai déposé dans la boite à merde du monsieur Lemieux:

Philippe Muray définit le monde moderne tel qu'on le connait comme étant un parc d'abstractions peuplé par l'homo-festivus.
Debord décriait ce monde moderne ( encore en formation à l'époque) il y a de cela un bon moment déjà, Muray a simplement suivi dans la même veine.
Ce monde moderne que la logique des boutiquiers a graduellement façonné en reléguant les idées des Lumières dans le fossé sur le bord du chemin.
La logique des boutiquiers c'est justement celle-là même qui fait qu'un gouvernement décide de mettre un prix sur la culture.
Une subvention à un artiste devrait nous rapporter un certain montant, un retour sur l'investissement en somme, comme disent les banquiers.

C'est bien de citer Muray par contre.
Ça enjolive un texte.

C'est comique, parce que voyez vous, je suis moi même artiste, comme on peut dire.
En ce sens que je dois créer pour maintenir mon équilibre mental à niveau.
Rassurez vous messieurs-dames, je n'ai jamais reçu de subvention de l'état sous quelque forme que ce soit. Voilà qui devrait me rendre moins péteux j'imagine, je n'ai pas de grand cheval et la rhétorique pompière est un terme qu'on devra m'expliquer.
Les artistes ne sont pas tous des gens pompeux et irrévérencieux, j'en connais des biens, sensibles, et tout, pas dérangeant pantoute pour le libre marché.
C'est comique, donc, parce que je gagne ma vie assez banalement de 9 à 5, comme tout le monde. Je ne m'offusque pas, contrairement à vous, que mes taxes servent à payer des artistes que j'exècre (il y en a plusieurs) parce que c'est l'idée même de la démocratie (cette absurdité des Lumières) que je me fais. Chacun a droit à sa parole, qu'il soit de droite, de gauche, de Mars ou de Sainte-Irène.
(Je vous remercie aussi, pendant que j'y pense, de nous offrir vos perles bourgeoises, ça divertit son homme.)
Le pluralisme des idées, des cultures et des opinions est le dernier rempart face à la logique des boutiquiers, connu aussi sous le terme fascisme (appellation que le bon Benito définissait ainsi: Totalitarisme, corporatisme, nationalisme et respect des structures capitalistes).
Fascinant comme ce terme ne vieillit pas, hmm?
Faudrait donc pas trop jouer les vierges offensées quand on vous fait porter le chapeau.
Il vous fait si bien.
Y a même votre nom dedans.




dimanche 1 juin 2008

C'est pour quand, le silence?

L'Art, cette grande pute.
«L'art est le dernier rempart avant le vide".
Qu'on le renverse, alors.
Juste pour voir, tout d'un coup que.

De Michel-Ange et ses images du bon Dieu à Warhol et sa Can de soupe en passant par les Sex-Pistols, tous des putes.
C'est quand la dernière fois qu'une œuvre a vraiment fait trembler les murs du temple?
Combien de Victor Jara pour ces millions d'Éric Lapointe?
Ça va prendre combien de chroniques littéraires qui invite à se fermer la yeule plutôt qu'à brasser dla marde?
Combien de chanteurs engagés pour souffler dans les trompettes de la propagande?
Y va en falloir encore pas mal des romans dont la promotion se fera en ridiculisant les camps de concentration du 21e siècle?
Combien de temps avant qu'on s'écoeure?
Que la connerie soit passé de mode?