vendredi 30 avril 2010

L'émotion d'un courant d'air

J'en ai déjà parlé, je crois.
Une fois tous les trois ou quatre mois, je fais un cauchemar effroyable.
Je cours, je fuis, je traine mes enfants à travers des lieux dévastés, un rêve de fin du monde de guerre mondiale, genre.
Une fois tous les trois ou quatre mois.
Comme une horloge.

J'ai autrefois amorcé un travail photographique traitant d'un possible conflit en sol québécois.
Ça traine encore kekpart dans mes trucs, j'ai mis une de ces photos ici.
Faut savoir, comme je disais il y a quelques semaines, que bon nombre des munitions et de l'armement mondial proviennent du Québec.
Petit reportage complètement schizophrénique :
http://www.radio-canada.ca/audio-video/#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2008/CBFT/5Sur5200802161730.asx&pos=0

Tout ça pour dire que je viens de terminer la lecture des sept tomes de DMZ, le comic book.
Le huitième sort bientôt, mais pas assez bientôt à mon gout, je recommence donc à partir du début.
Et c'est encore aussi bon.
Peut-être même meilleur.


Ça se passe à New York, pendant la deuxième guerre civile au Ztats-Zunis.
C'est beau, bon, intelligent (comme dans « on n’avale pas les couleuvres de la CIA et des médias »), laid et sale.
C'est mon cauchemar mis en BD.

Combiné avec une chanson comme celle-ci, ça donne juste le gout de serrer ses enfants encore un peu plus fort et espérer que ce ne soit pas pour bientôt, l'hécatombe.

3 commentaires:

piedssurterre a dit…

Ça c'est une chanson.
J'ai les larmes aux yeux.
Une façon de prendre aussi ceux qui l'écoutent dans tes bras.

gaétan a dit…

Karkwa dans mon top 3 des spectacles auxquels j'ai assisté.

Gomeux a dit…

Dans mes bras, Frankie Sue.
Et pis Gaétan aussi.
Et pis Rwa.

Tu peux tout pogner ça sul net, Rwa, les DMZ.
Y en a en masse.